Le jour où je dois abandonner le monde des bisounours…

Je ne peux vous en parler qu’a demi mots mais je suis en plein changement professionnel.
Je ne l’avais pas vraiment vu venir et il ne vient pas de moi.
Il est aussi  bien plus violent que prévu, du coup, je suis encore sous le choc.
Vous savez cette sensation le matin quand vous vous réveillez et que vous vous dîtes, “Ah oui, c’est pour de vrai.”
Je dois abandonner le monde des bisounours pour rentrer dans le monde du travail.
Celui des grandes sociétés, celui de la pression.
J’étais dans le même cadre depuis plus de 10 ans.
Un cadre bienveillant et à taille humaine.
Je réalise depuis une semaine que c’est terminé.
Qu’au final, dans le monde de l’entreprise nous ne sommes que des “forces de travail”.
Pas vraiment des humains.
carre-blanc
C’est difficile.
Encore plus que ce que j’imaginais.
Il a fallu l’expliquer à Wonder qui m’a entendu pleurer le soir.
Et qui doit bien ressentir mon stress et ma certaine détresse.
J’ai essayé d’expliquer du mieux que je pouvais…
De manière honnête et accessible.
Ce qui n’est pas très évident quand on a pas trop de recul sur la situation.
carre-blanc
Je me dis que c’est une période de transition, de choix.
Que j’ai la chance d’avoir des choix devant moi.
La chance d’être très bien entourée.
Par un mari adorable et des copines fidèles (l’inverse marche aussi j’espère).
Confiance et espérance.
Et au revoir les nuages tout doux des bisounours…
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14 Replies to “Le jour où je dois abandonner le monde des bisounours…”

  1. Salut. Il y a quelques jours tu faisais référence au conte chinois: on ne sait pas si ce changement est bien ou mal. C’est certain sur le moment c’est de l’inquiétude. Peut-être dans quelques mois tu te diras que c’était vraiment pour le mieux. Bon courage. (Pour ma part j’ai changé plein de fois, parfois choisi parfois pas. Dans tous les cas c’était une nouvelle aventure). Utilisentout ce que tu peux pour te faire entourer, ne pas perdre confiance en toi (surtout surtout), et trouver une nouvelle opportunité qui te conviendra encore mieux.

    1. Merci, j’y pense souvent, mais malgré tout, c’est si dur de prendre du recul… Merci pour ces conseils, je dois surtout garder confiance en moi (et c’est pas gagné).

  2. Ça me fend le cœur que tu te sentes si mal 🙁 comme tu dis, confiance est espérance et j’espère qu’on aura un article enthousiaste dans quelques semaines racontant combien tu aimes ce nouveau travail.

    1. Merci beaucoup, je sais que je ne suis finalement pas tant à plaindre mais la transition est bien rude.

  3. Pas facile de subir. J’espère que tu en retireras du positif malgré tout.

    1. Merci, j’essaie de rester optimiste.
      Ce qui doit se faire se fait.

  4. Courage, ça m’est arrivé aussi en juillet, et je viens de retrouver un job qui m’enthousiasme complètement. C’est un mauvais moment à passer, mais c’est sûrement pour un mieux.

    1. Argh, c’est tellement courant maintenant. Je me dis que je n’ai pas le choix du coup, je dois en tirer le meilleur.

  5. Courage, le monde professionnel peut en effet être d’une violence inouïe. J’espère que tu vas retrouver tes repères humains dans la machine.

    1. Merci, je découvre un peu tout ça avec le sentiment d’avoir été protégée pendant 10 ans…

  6. je ne connais pas vraiment ta situation, mais si tu retrouves en ce moment à la maison, une fois le choc passé, prends le comme un break, pour une parenthèse dans ta vie et profite bien de ta famille. Essaie de faire le maximum de choses. L’inconnu fait toujours peur mais lorsque tu retravailleras tu te diras que tu aurais du profiter pour faire plein de chose, profiter d’avoir un peu de temps. Tout va si vite quand on bosse, on court après le temps.

    1. Merci, pour le moment, je devrais suivre la nouvelle structure, je ne sais pas encore trop… Merci

  7. Salut. Ca fait un moment que je n’étais pas passée par ici et je découvre ce post … Je vis actuellement le même genre de choses que toi (décidément, nos vies se ressemblent sur bien des points) , à la différence que à l’heure actuelle (et depuis 3mois) je ne sais toujours pas à quelle sauce je serai mangée, et, que mon mari est dans le même bateau que moi (on travaille dans la même petite structure depuis une dizaine d’années). Alors, on attend (le temps parait une éternité), on prie pour pouvoir “sauver les meubles”, conserver ce qu’on a, … Devoir envisager de changer de boulot tous les deux en même temps, c’est un stress énorme qu’on avait pas non plus vu venir…Et…cerise on the cake, on a dû mettre en stand by ce nouveau projet bb dans lequel on s’était lancés y a 6 mois (la pma, tout ça, tout ça, c’est déjà si facile, comme tu sais…)Bref, moi et mes 39 ans, on ne va pas extrêmement bien

    1. Je suis vraiment navrée de lire ton commentaire. J’espère de tout cœur que tu seras vite rassurée. De mon coté ca va un peu mieux.
      Je pense fort à toi et je t’envoie des ondes positives en double, car le fait d’y être à deux doit être si difficile.
      Courage

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