La semaine de Bébé Wonder: Oh non!

bébé

C’est la nouvelle expression de Wonder: Oh Non…

Souvent dis d’ailleurs assez doucement…

Ce qui la rend assez choupinoute.

 

Enfin, plus choupinoute que les crises de caprice.

Hier par exemple, elle hurlait comme un veau Appuiiiie dans le couloir.

Je lui demande sur quoi elle veut appuyer…

La lumière, la porte?

Après 10 minutes de cris, elle parvient à me montrer qu’elle veut appuyer sur une poupée, derrière la porte de notre chambre! (le tout à 7h20 du matin)…

J’ai parfois hâte qu’elle arrive à s’exprimer.

 

En tout cas, on entrevoir de plus en plus clairement le Terrible Two!

 

Elle est tout à fait remise de son herpès.

Par contre, elle remange assez progressivement.

Il faut souvent insister pour qu’elle prenne la première cuillère, puis elle finit le plat sans souci.

 

La passion des autocollants ne cesse pas…

On a presque fini l’énorme stock que j’avais constitué…

Elle les demande du matin au soir…

Ce qui a l’avantage de nous donner des moments de calme.

 

Nous n’avons toujours pas décidé de passer à la couette + lit ouvert…

Je crois que j’ai un peu de mal à voir mon bébé grandir…

 

Wonder a assisté à son premier cours d’éveil musical…

Vu le prix (plus de 150€ le trimestre de mémoire), on réfléchit à une autre activité.

Voire à faire simplement une seconde demi journée à la halte-garderie.

 

En tout cas avec l’arrivée de l’automne, j’ai envie de me glisser sous la couette et d’attendre le printemps…

Pas vous?

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14 Replies to “La semaine de Bébé Wonder: Oh non!”

  1. Bonjour,
    Juste si je peux me permettre, il me semble que d après ce que l on peut lire ici, votre façon de parler de Wonder ( rien que ce surnom déjà ( même si je sais que cela a un rapport avec l héroïne, la traduction en dit long)), de la couvrir en permanence de cadeaux/nouveaux jouets, de l appeler encore bébé malgre son âge, cela peut avoir un lien avec ces caprices qui semblent assez fréquents. Je sais que vous allez mal le prendre, je comprends oh combien les souffrances du parcours pour arriver a avoir cette petite fille mais il me semble que cela ne rend pas service a nos enfants de les idolâtrer de la sorte, de ne pas savoir leur résister, de ne pas oser les contrarier. Je me base seulement sur ce que je lis ici donc cela peut être complètement faux, mais je semble voir a votre façon de vous extasier sur des choses que bien d autres enfants font aussi bien que Wonder, que cette petite fille est traitée comme une princesse.. Et pas forcément dans le bon sens du terme… Et une princesse ça fait des caprices….je me dis que lui redonner sa juste place, parler d elle comme une petite fille et non plus un bébé, ne plus la considérer comme une petite princesse ect vous aiderait sans doute, et l aiderait également car la frustration fait partie de ce a quoi un enfant doit être confronté. C’est aussi comme ça qu’il se construit, et c’est notre rôle de parent de prendre en compte cette partie et pas seulement la partie de reve paillettes- jolies robés- montagne de jouets.
    Je vous lis depuis fort longtemps, bien avant l arrivée de Rose, et il est vrai que je reste souvent circonspecte devant la presque idolâtrâtion réservée a cette petite fille. Malgré le parcours difficile, Rose a droit a des parents qui savent lui résister et pas seulement ´s extasier parce qu elle dit ” bah”. Je sais que ce commentaire va générer des réactions du type: tu n’as qu a pas lire ce blog, ça ne te regarde pas ect… Je sais que c’est le genre de réactions suscitées par un commentaire qui ne va pas dans le sens du poil. Mais tant pis, si vous exposez votre vie, si vous nous racontez tout en détail, vous vous exposez a entendre des avis différents du votre. Sinon vous écririez tout cela dans un carnet intime pour que rose sache un jour a quel âge elle a mange des petits pois carottes.
    Ce n’est qu’un avis personnel, mais j’avais envie de le partager car je pense que c’est toujours bien d entendre l avis d autres parents.
    Bonne journée

    1. Je comprends tout à fait ton commentaire et effectivement, c’est toujours intéressant d’avoir d’autres avis (d’où l’utilité des commentaires). Et c’est assez courageux à exprimer.
      Il y a du vrai dans le fait qu’on gâte trop Wonder et qu’on l’idolâtre.
      Après le souci du blog, c’est que c’est une vision partielle qui ne rend pas une vision entièrement objective de notre vie de famille (ou de notre parcours PMA d’ailleurs).
      On édulcore, on embellit, on fait des omissions.
      Si j’essaie d’être objective, Wonder ne me semble pas particulièrement capricieuse, elle dort et mange facilement.
      On rentre juste dans la phase d’opposition qui me semble normale dans cet âge.
      Et je ne l’écrit pas, mais nous ne cédons pas à Wonder.
      Oui, on s’habille, oui, on met sa couche et non, on ne se met pas debout sur le canapé.
      En tout cas, je te remercie pour ton commentaire et j’essaierai de prendre un peu de recul.

      PS : J’écris aussi dans un carnet ce que mange Wonder 🙂

    2. J’ai une petite fille du même âge, je ne pense pas la gâter et la traiter comme une princesse plus que de raison, et franchement, à côté de la mienne, la wonder est plutôt gentille et calme. Ici ça fait plusieurs mois qu’elle fait des caprices, trie la nourriture, veut faire sa loi et comme en plus elle parle, elle nous le fait bien comprendre.
      Donc je pense que c’est juste un passage obligé et plus ou moins long.
      Je déteste qu’on me dise “il faut que tu sévisses, que tu Serres la vis”.
      Désolée je lui explique déjà, fermement, je reste campée sur mes positions, je ne vais pas la battre non plus pour qu’elle obéisse.
      Ça m’énerve désolée j’arrête la.

    3. Je suis un peu à côté de la plaque, désolée.

      1. Mais non, merci beaucoup pour ton commentaire…

  2. Perso, je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce discours. J’aime bien ce blog ainsi que l’amour que porte ses parents à cette petite fille, je fais pareil avec les miens, mes enfants ont les mêmes comportements que la petite et ils sont plusieurs, ça ne veut rien dire.
    C’est notre rôle de les éduquer mais aussi de les protéger, et surtout de les aimer.
    A son âge, c’est encore un bébé, je le vois avec mes enfants.
    Ensuite chacun sa vie, son éducation, sa façon de voir les choses.

    1. Je te remercie, mais je comprends qu’on puisse trouver que c’est trop. (ce qui est surement parfois le cas)…
      Tous les avis sont bons à entendre car comme on dit, il n’y a pas de parent parfait….

  3. Il est vrai qu’il est toujours bien d’avoir l’avis d’autres parents, et comme un commentaire public appelle autant qu’un blog la possibilité d’une réponse, comme l’a justement deviné l’auteur du premier commentaire, voici une réponse qui n’ira pas dans le même sens ! Je ne suis pas vraiment d’accord avec votre analyse de la situation, mais surtout avec le ton et les mots que vous employez pour en faire part, que je trouve particulièrement durs, pétris d’un jugement qu’il n’appartient, à mon sens, à aucun parent de porter sur un autre parent, fasse-t-il, le choix de partager publiquement son expérience, et pour tout dire assez gratuitement violents. Dénigrer ainsi un surnom donné avec humour et amour, utiliser un ton qui frise parfois la condescendance, dénoncer le regard toujours subjectivement admiratif que des parents portent sur leur enfant comme quelque chose de ridicule, je n’en comprends pas l’intérêt… Il vous a été répondu avec beaucoup d’élégance et de courtoisie, je ne parviens pas pour ma part à faire aussi bien. Oui, c’est vrai, beaucoup de parents portent sur leur enfant un regard singulier, et s’émeuvent de banalités. Oui, nous voyons sans doute comme des merveilles des enfants qui semblent tout à fait quelconques pour les autres. Et heureusement ! Car justement, qui, à part les parents, peut offrir un jour dans sa vie à un être humain un amour fou et inconditionnel ? Et n’est-il pas de meilleur carburant pour toute une vie que cet amour improbable que ne peut vous offrir que celui qui vous prend la main quand vous découvrez la vie, et qui vous accompagne pour grandir ? Alors oui, il est nécessaire que cet amour sache imposer des limites, donner des cadres, dire non. Mais pourquoi en parallèle ne pourrait-il pas, pour le peu d’années pendant lesquelles on peut vivre protégés de la violence des réalités du monde, chouchouter, dorloter, gâter et assurer le futur petit homme en construction de la possibilité de l’existence d’un amour infini ? C’est à mon sens la meilleure arme qu’on puisse donner à enfant pour ensuite affronter un monde qui n’a rien de celui des bisounours. Mon parcours et mon métier m’ont donné l’occasion de voir beaucoup d’enfants, et d’enfants que je dirais « abîmés », dont je pense qu’il leur sera difficile de construire leur bonheur à l’âge adulte. Et bien j’ai le sentiment que les enfants sont généralement abîmés par un manque d’attention sincère de la part de leurs parents et un manque de protection dans leurs plus jeunes années, leur permettant de grandir en restant tranquillement enfant, plutôt que d’être projetés prématurément dans un environnement d’adultes qu’ils ne sont pas prêts à assumer. Ce manque d’attention se traduit aussi bien par le manque de limites et de cadres donnés, que par le manque de témoignages d’amour (quelqu’un disait qu’il n’y a pas d’amour, mais seulement des preuves d’amour), de mots qui valorisent, d’indulgence et de douceur dans le regard porté sur eux. En grandissant, les enfants auront le temps de faire l’expérience du jugement, du dénigrement, de la frustration injustifiée. Le rôle des parents, dans les premières années et dans la sphère de l’intime, est à mon sens de leur donner la confiance, la force, et de poser les seules limites nécessaires du respect de l’autre et de la vie en société. C’est à mon sens la seule frustration dont l’enfant doit faire l’expérience : ne pas lui donner un sentiment de toute-puissance, en lui faisant remarquer que les autres doivent aussi trouver leur place. Mais au-delà de cette nécessaire, et somme toute assez limitée, frustration, pourquoi créer de la frustration surnuméraire et de l’interdit par principe ? Pourquoi limiter l’admiration que l’on a pour son petit ? Oui, ce qu’il fait n’est pas exceptionnel au regard de ce que font les autres. Mais en fait, il y a toujours une part de miraculeux dans ce renouveau perpétuel de la vie, des petites choses toutes simples réapprises chaque fois, un peu différemment. C’est tellement banal à l’échelle de l’humanité que toute le monde ne peut pas s’en émouvoir, mais la vie est bien faite : ce sont les parents qui ont cette tâche de fondre devant ce qui est si banal aux yeux de tous et si précieux aux yeux de celui qui parvient pour la première fois. Premier mot, premier pas, premier coucou… Rien à l’échelle de l’humanité, instant si exceptionnel pour le petit être neuf qui le fait enfin et en est le premier surpris, et qui apprendra à en être fier grâce au regard émerveillé de ses parents. Peut-être que quand il n’a pas été simple de donner cette vie nouvelle, on en mesure mieux tout le miracle. Dans ses plus infinies banalités. Peut-être qu’on a plus tendance à s’en émouvoir. Peut-être qu’on veut plus que tout la protéger ? Et bien j’ai envie de dire : tant mieux ! Et justement parce que je pense que PMMum mesure bien ces choses, je suis persuadée qu’elle sait, tout aussi bien qu’admirer et chouchouter, cadrer et éduquer. Et que c’est la conjonction des deux qui fait le bonheur et l’équilibre d’un enfant. Et sans doute at-t-elle surtout envie de partager ici la magie des moments d’émotions et d’admiration, qui sont les joies de la parentalité, que ces moments nécessaires que nous connaissons tous, où il faut dire « stop » et se heurter à des moments moins joyeux. Pour ma part, je préfèrerai toujours trop d’amour à pas assez : les dommages sont infiniment plus réversibles ! Petite remarque acrimonieuse et gratuite à mon tour : un enfant de moins de deux ans est considéré, d’un point de vue médical / du domaine de la puériculture, comme un nourrisson, un « bébé ». La petite enfance commence vers 2 ans, avec l’acquisition d’une autonomie globale (de nourriture, de déplacements, d’expression. Littéralement, on cesse d’être nourrisson quand on n’a plus besoin d’être nourri, au premier degré comme symboliquement). Donc Wonder peut encore un peu prétendre au titre de bébé sans abus particulier de la part de ses parents ! Et enfin, relisant une dernière fois votre commentaire dont je trouve décidément le ton très dur, voire agressif, je me permets à mon tour d’être un peu intrusive : essayez d’utiliser le prétexte de mon roman fleuve pour vous interroger sur ce rejet brutal d’une éducation qui dorlote l’enfant et le valorise, peut-être parfois de façon un peu excessive, au profit d’une éducation qui serait basée, selon vos termes, sur le fait de « mettre l’enfant à sa place » de le contrarier, de lui résister ? Je vais sans doute vous achever : à l’âge de Wonder, un enfant bien dans sa peau fait des caprices, exprime ouvertement, et parfois de façon très désagréable, sa colère et sa frustration. Et c’est en fait une très bonne chose : cela permet à ses parents de l’aider un mettre des mots sur ces émotions, à la gérer et à les surmonter sans les refouler. Il ne s’agit pas d’encourager, ni de nier, mais d’aider à maîtriser. Et quand ils sont convenablement accompagnés de ce point de vue, les tout-petits deviennent généralement des petits loupiots de quelques années de très bonne compagnie. Et des ados plutôt gérables. A l’inverse, je suis toujours très inquiète quand je constate qu’un enfant de 2 ou 3 ans n’exprime jamais de colère ou d’exaspération face à la frustration : il ressent un sentiment et s’interdit déjà de l’exprimer, à un âge où il ne sait pas encore réellement analyser ce qu’il ressent… Gare au jour où les vannes s’ouvrent… Je n’en reviens pas moi-même d’avoir été aussi longue… Il faut croire que moi aussi j’ai été touchée très loin, là où « ça fait mal ». Mais du coup, cela m’a permis de formuler clairement mon ressenti, et ce n’est jamais une mauvaise chose ! Promis, je ne dis plus rien pendant quelques années !

    1. Je te remercie pour ton commentaire (je pense que tu viens de gagner la palme du commentaire le plus long 🙂 Mais tu as le droit d’en écrire autant que tu veux 🙂
      J’essaie toujours d’écouter chacune et de prendre en compte chaque avis aussi différent soit il.
      Encore merci en tout cas pour ton témoignage.

  4. Je comprends tout à fait ce sentiment d’avoir du mal à voir son bébé grandir… Pour ma part de suis très nostalgique de la période nouveau né, j’ai l’impression en regardant les photos que c’est super super vieux alors que mafille vient tout juste d’avoir 1 an !
    Sinon je te confirme que l’éveil musical est top pour les bébés mais je suis très étonnée du prix, notre nounou y emmène les petits qu’elle garde via le Relais des Assistantes Maternelle et c’est gratuit.
    Bises et bon week end sous la couette !

    1. Tu verras, je crois que ce sentiment de nostalgie reste assez présent tout en étant émerveillées des progrès…
      C’est dans un centre privé à Paris, on a tenté pour ce premier trimestre, mais il faut qu’on trouve une autre option.
      Vu le temps qu’il va faire, je crois qu’on va pouvoir remiser la couette :-))

  5. J’ai une fille aussi et je me doute bien que ton blog ne montre qu’une facette de votre vie de famille. C’est écrit en haut à droite que c’est un blog d’une maman alors pour moi rien à dire. J’aime le lire depuis longtemps, bien avant la naissance de Wonder. Et j’espère pouvoir continuer à lire des articles sympas sur une petite fille qui grandit auprès de parents attentionnés.

  6. bon bah je vais réagir au premier commentaire… je voulais juste souligner que même si un enfant n’est pas idôlater ou trop gâté, voire un enfant tant attendu (on vise la PMA là) il aura sa phase de caprice….
    de toute façon de nos jours oui les enfants sont trop gâtés plus que nous, plus que nos parents… c’est comme ça, c’est la société de consommation… bref…
    en tout cas, moi je n’avais pas la même impression que cette dame du premier commentaire… et chacun sa vision des choses après tout…

    1. Merci pour ton avis.
      Je me dis que chacun voit l’éducation différemment et que moi aussi je n’hésite pas à avoir un avis sur celle des enfants de nos amis par exemple (à tort ou à raison)…

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